Une étudiante tunisienne en France porte plainte pour descrimination

Une étudiante de nationalité tunisienne étudiant à Nantes âgée de 24 ans a été brièvement exclue à tort d'un cours avant d'être réintégrée à cause de son Hijab.
 
La direction de l'université a indiqué qu'une enseignante vacataire, "qui enseigne d'ordinaire au lycée", a demandé en début de cours à cette étudiante voilée, ainsi qu'à un jeune homme portant un bonnet, de se découvrir. Le jeune homme a obéit alors que l'étudiante est allée s'adresser aux responsables de son département. Ceux derniers sont venus expliquer à l'enseignante que les universités ne sont pas concernées par la loi interdisant les signes religieux à l'école .
La vacataire s'est excusée auprès de l'étudiante, qui a été réintégrée dans le cours et a pu assister à la suite.

Selon Presse Océan, l'étudiante, de nationalité tunisienne, a porté plainte au commissariat pour discrimination. 
 
une-etudiante-voilee-tunisienne-en-france-porte-plainte-pour-descrimination 
 
A noté que la loi française sur la laïcité interdit le port de signes religieux "ostentatoires", toutes confessions confondues, dans les écoles, collèges et lycées publics. Mais cette loi ne s'applique pas aux étudiants à l'université.
Une autre loi interdit la dissimulation du visage dans les lieux publiques, ce qui vise le niqab, mais pas le simple Hijab. Le port à l'université d'un tel foulard, pas plus que celui d'un bonnet, n'est donc sanctionné par ces deux législations.
 

Source sur TF1 News
Photo d'illustration